Après avoir abordé la sainteté de Jérusalem dans l’unité précédente, nous allons à présent analyser l’idée d’une souveraineté appliquée à Jérusalem, en nous basant sur trois perspectives. 1) Le droit international qualifiant Jérusalem de « Corpus Separatum » dans la résolution 181 des Nations Unies. 2) Le droit israélien en vertu duquel Jérusalem a été réunifiée à l’issue de la guerre des Six Jours en 1967, ainsi que la « Loi de Jérusalem » déclarant Jérusalem comme capitale de l’État d’Israël et du peuple juif. 3) Le droit hébraïque qui traite de l’appartenance de Jérusalem et de ses lieux saints, en évoquant l’idée de souveraineté nationale. Il semble toutefois qu’aucune de ces trois solutions ne fasse aujourd’hui l’unanimité, et que le registre conflictuel de Jérusalem continue de prévaloir sur le registre spirituel.
Savoir : Connaître la position du droit international, du droit israélien, et du droit hébraïque sur la question de la souveraineté de Jérusalem ; avoir des notions sur Jérusalem, telles que le « Corpus Separatum », « la réunification de Jérusalem en 1967 », et « Jérusalem n’a été attribuée à aucune des tribus ».
Identité : Les élèves réfléchiront à la place de Jérusalem dans leur identité, ainsi qu’à la place de la sainteté dans la sphère politique.
Compétences : Analyse comparative des trois perspectives proposées, en confrontant les principaux arguments invoqués.
Se référer au guide de l’enseignant Zayit Israël (p. 83)https://united-jed.org/wp-content/uploads/sites/2/ZAYIT-manuel-de-lenseignant-4.pdf
Vidéoprojecteur
Visionnage de la vidéo « Une ville, deux capitales » : analyse critique, et réponses aux questions soulevées.