Résumé

Cette leçon est constituée de passages de la Paracha, de Midrachim, d’illustrations, ainsi que de commentaires suivis de questions de compréhension.  Nous allons examiner la relation entre l’unité du peuple juif d’une part, et sa grande diversité d’autre part. Pour ce faire, nous nous inspirerons des fils de Yaakov : pourquoi le peuple d’Israël devait-il être constitué d’autant de tribus pour atteindre l’unité ? Reliant le formel à l’informel, ce cours invite les élèves à débattre d’un sujet de grande actualité.

Savoir: Connaître les qualités des tribus d’Israël 

Identité: Renforcer son identification au peuple juif, tout en affirmant son appartenance à l’une des communautés qui le composent.                                

Compétences: Être capable d’extraire des informations essentielles figurant dans les textes, les reformuler, et en déduire des valeurs et des idées abstraites.

Introduction : 

Imprimer une image trouvée sur Internet, et dessiner des pièces de puzzle au verso en les numérotant de droite à gauche. Découper ensuite l’image en plusieurs petites parties comme celles d’un puzzle ; le nombre de pièces de puzzle doit correspondre au nombre d’élèves dans la classe. Puis distribuer une pièce de puzzle par élève, sans donner d’explications.  

Déroulement de l’activité

Pour présenter aux élèves les origines du peuple juif, on dessinera un arbre généalogique au tableau, en commençant par Avraham qui représente la racine de l’arbre. 

Puis, lire la phrase ci-dessous en demandant à plusieurs élèves, à tour de rôle, de venir noter un nom sur l’arbre généalogique, et de le surligner ou de l’écrire en couleur, lorsqu’il s’agit du nom d’un tsadik :

Avraham donne naissance à deux enfants : Yichmaël et Yits’hak. Ce dernier donne naissance à Yaakov et Essav. Yaakov eut douze fils : Reouven, Chimon, Lévi, Yehouda, Issakhar, Zevouloun, Gad, Acher, Dan, Naftali, Yossef, Binyamin. 

Répartir les élèves en binômes, et leur demander de répondre à la question suivante en s’appuyant sur le premier texte de la fiche (page 1) :

« À quel moment Yaakov prie-t-il pour avoir des enfants qui soient tous des tsadikim ? »  

Préciser le fait que parmi les Avot, seul Yaakov a eu des enfants qui étaient tous des tsadikim ! (Comme le souligne Rabbi Yehouda ha-Lévi.)

Pourquoi y avait-il douze tribus ? Étaient-elles identiques, ou bien chacune avait-elle sa caractéristique ? Pour répondre à cette question, répartir la classe en quatre groupes, et confier à chacun d’eux la tâche d’étudier l’une des quatre tribus suivantes : Issakhar, Zevouloun, Naftali et Binyamin. Chaque groupe écrira sur une fiche les réponses aux questions suivantes :

  • Quel est le nom de la tribu ?

  • Quel est le nom de la mère ?

  • Quelle est la bénédiction reçue par Yaakov ?

  • Quelle qualité de cette tribu est mise en avant, qu’il s’agisse d’une qualité personnelle, géographique ou matérielle ?

  • Quel est le symbole de cette tribu ?

Puis, chaque groupe lira sa fiche au reste de la classe.  

Montrer ensuite aux élèves l’image du Cohen Gadol figurant dans l’unité pédagogique, et leur demander d’identifier le ‘Hochen et l’Éphod. Si besoin est, expliquer brièvement la fonction du ‘Hochen (dont les pierres s’allumaient, lorsque D.ieu répondait à une question). Faire remarquer que des lettres devaient être inscrites sur les pierres du ‘Hochen ! Sous quelle forme et dans quel ordre étaient-elles écrites ? Les élèves découvriront que les noms des douze tribus y étaient gravés, selon l’ordre suivant : les fils de Léa, de Bilha, de Zilpa et de Ra’hel. Puis, en guise d’exercice, ils écriront les noms des tribus sur une représentation du ‘Hochen. (Les noms des tribus figurent dans l’arbre généalogique dessiné au tableau). 

Les tribus sont toutes différentes les unes des autres, tant par leurs symboles, que par les qualités et les bénédictions qui leur sont attribuées. Les pierres du ‘Hochen sont également très différentes ! Poser aux élèves les questions suivantes :

  • Que vous suggère le fait qu’il existe plusieurs tribus au sein du peuple juif ? Comment, dans ce contexte, l’unité du peuple juif peut-elle s’exprimer ?

  • Existe-t-il également des tendances différentes au sein de votre famille ? Pensez-vous que cela constitue un obstacle à vos relations ?

  • Ashkénazes, Sépharades, traditionalistes, non-pratiquants… Voyez-vous ces différences comme un obstacle à l’unité du peuple juif, ou au contraire, permettent-elles à l’unité du peuple de se manifester ?

Répartir les élèves en binômes pour qu’ils échangent leurs idées et parviennent à un consensus. Ensuite, selon le temps imparti, lancer un débat en classe, et énoncer une idée commune qui a émergé des discussions entre les élèves.

On insistera sur l’idée suivante : la véritable unité est atteinte lorsque chaque personne peut exprimer son individualité, tout en restant membre d’une collectivité. Donner l’exemple d’une montre dont tous les éléments diffèrent les uns des autres : au final, on obtient l’heure, ainsi qu’un beau bijou ! On peut également proposer la métaphore d’un bouquet composé de fleurs de tous les styles et de toutes les couleurs. Cette variété rend le résultat d’autant plus beau !

Conclusion

Reprendre l’image trouvée sur Internet, et qui a été découpée en plusieurs pièces de puzzle.  Demander à chaque élève de venir coller au tableau le petit morceau d’image qu’il a reçu au début du cours. À tour de rôle, chaque élève collera son bout d’image numéroté au tableau en partant de la gauche, par ordre croissant, jusqu’à obtenir un beau motif.

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