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«Le bouquet printanier de Chavouot» -Technique du pliage

Résumé

Au cours de cette activité, les élèves aborderont la fête de Chavouot par le biais d’une création artistique sur le thème des fleurs, afin d’évoquer la floraison du Mont Sinaï au moment du don de la Torah.

En utilisant la technique de l’origami (l’art de plier le papier pour obtenir toutes sortes de représentations), les élèves réaliseront un magnifique bouquet de fleurs, et apprendront par la même occasion le nom de certaines d’entre elles.

 

Les objectifs, le matériel et les différentes étapes nécessaires à la fabrication de ce bouquet, sont soigneusement détaillés dans les feuillets du fichier.

Savoir : Faire le lien entre les « fleurs » et la fête de Chavouot ; savoir situer la fête de Chavouot dans le calendrier hébraïque.

Identité : Renforcer l’attachement des élèves à la Torah, considérée comme la source de vie.

Compétences : Encourager la créativité et la précision du geste, en appliquant les instructions spécifiques aux techniques proposées dans le fichier.

INTRODUCTION

Avant de commencer l’activité, expliquer aux élèves la raison pour laquelle l’une des coutumes de la fête de Chavouot consiste à décorer nos maisons et les synagogues avec des compositions florales. (Voir la partie « Horizons ».)

On pourra illustrer cette approche par le récit tiré du Midrach intitulé « Querelle de montagnes ».

DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ

  • Matériel (feuillet 2)
  • Introduction à la technique de l’origami (feuillet 3)
  • Création du bouquet fleuri :
  • Étape 1 : peinture des bâtons (feuillet 3)
  • Étape 2 : fabrication du vase en argile (feuillet 3)
  • Étape 3 : remplissage du vase (feuillet 3)
  • Étape 4 : confection de la première fleur (feuillet 4)
  • Étape 5 : confection de la deuxième fleur (feuillet 4)
  • Étape 6 : confection de la troisième fleur (feuillet 4)
  • Étape 7 : confection de la dernière fleur (feuillet 5)
  • Étape 8 : peindre le pot (feuillet 5)

CONCLUSION

Proposer aux élèves d’offrir leur bouquet de fleurs à la synagogue de l’école ou à la synagogue de leur communauté.

 

Inscrire sur le calendrier de la classe la date de la fête de Chavouot : écrire sur une étiquette le nom en hébreu « שבועות », et placer cette étiquette sous le mois de SIVAN.

1. Bien que le mont Sinaï soit une montagne rocailleuse située au milieu du désert, il se recouvrit d’un tapis d’herbe et d’une multitude de fleurs lors du don de la Torah.

2.“Querelles de montagnes” :Quel endroit allait avoir le mérite ultime d’être choisi pour accueillir le Don de la Torah ? Le Midrach raconte : « Lorsque Hachem vint donner Sa Torah, les montagnes se précipitèrent en se querellant. Le Mont Tavor et le Mont Carmel accoururent. Le premier déclara : « C’est sur moi que sera donnée la Torah ! » Le second rétorqua : « Non, c’est sur moi ! » D.ieu leur répondit : « Pourquoi donc les plus hautes montagnes auraient-elles ce privilège ? » Ce n’est pas sur vous que je donnerai Ma Torah, mais sur le Mont Sinaï ! En effet, vous êtes emplis d’orgueil et de jalousie, alors que le Mont Sinaï est plus modeste et plus petit que vous ». Cela vient nous enseigner que l’humilité est indissociable de la Torah. L’autre raison à l’origine de ce choix Divin est que les Goyim rendaient un culte idolâtre sur les monts Tavor et Carmel. Il va sans dire que la Chekhina ne pouvait se manifester dans de tels lieux. Alors que le Mont Sinaï, du fait même de sa discrétion, n’intéressait guère les idolâtres…

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