Imaginez un bateau dont la partie arrière est percée. Si vous êtes assis à un autre endroit de l’embarcation, diriez-vous : « Ce n’est pas grave, seule la poupe est endommagée » ? J’espère que non ! Au contraire, vous comprendriez immédiatement que tout le bateau risque de couler, et que tous les passagers doivent se mettre au travail pour réparer ce trou, même ceux qui se trouvent à l’autre bout de l’embarcation. Ce Midrach nous enseigne que la nation juive est comparable à un navire : peu importe la distance physique ou culturelle qui nous sépare, nous sommes tous « dans le même bateau » et nous devons nous entraider, quel que soit le « trou » ou le danger qui nous menace. (Pour susciter l’intérêt des élèves, cette histoire peut être racontée de manière théâtrale ou à l’aide d’images. On pourra également demander aux élèves de dessiner ce récit sous forme d’une seule illustration ou d’une bande dessinée.)
Aujourd’hui et dans les prochains jours, nous nous pencherons sur nos relations avec les Juifs d’autres régions du monde et nous examinerons notre responsabilité à leur égard, en particulier dans les moments de souffrance ou de danger. Nous écouterons une chanson en regardant la vidéo qui l’accompagne, puis nous ferons une activité réalisée également par des centaines d’autres élèves juifs à travers le monde.
La chanson Yad be’yad figure sur l’album Baït ‘Ham (1984) d’Ofra Haza. Les paroles du refrain sont les suivantes : « Yad be’yad nitsad èt kol haderekh » : « Main dans la main, nous parcourrons tout le chemin ». Cette chanson nous rappelle que nous ne pouvons surmonter l’adversité qu’ensemble, et que l’espoir ne peut naître que lorsque nous nous soutenons mutuellement. Notre initiative mondiale s’appelle « Yad be’yad », littéralement « main dans la main », car son objectif est de permettre aux élèves juifs du monde entier d’être en contact les uns avec les autres.
Vidéo
Après avoir analysé ce Midrach et écouté cette chanson au message profond, nous vous invitons à clôturer ce programme en demandant aux élèves d’illustrer leurs « mains » conformément aux instructions ci-dessous.
La campagne Yad Bé Yad