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Hommage au capitaine Dreyfus (2003) par Louis Mittelberg dit TIM (1919 -2002)

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Hommage au capitaine Dreyfus (2003) par Louis Mittelberg dit TIM (1919 -2002)

Résumé

Né dans une famille juive de Pologne, Louis Mittelberg grandit à Varsovie où il est élevé dans l’amour de la France. En 1938, il se rend à Paris pour poursuivre une formation d’architecte à l’école des Beaux-Arts. En 1939, à la suite de la déclaration de guerre et de la défaite de la Pologne, il s’engage dans l’armée française. Après une année de captivité, il rallie les Forces françaises libres à Londres. Il commence alors à dessiner pour la presse gaulliste et britannique. La découverte d’Honoré Daumier est une révélation qui influencera durablement son travail. De retour à Paris, il collabore principalement aux journaux Action (1945-1952) et L’Humanité (1952-1958). Il rejoint ensuite l’équipe de L’Express, sous le pseudonyme de Tim, où il travaille jusqu’en 1990. Ayant aussi fourni des dessins au Monde, à L’Événement du jeudi, à Newsweek, au New Yorker, et au New York Times, il peut être considéré comme l’un des dessinateurs politiques les plus importants de sa génération.Répondant à une commande publique lancée par le ministère de la Culture en 1985, cette sculpture monumentale du capitaine Dreyfus occupe une place particulière dans la carrière de Tim. L’artiste proposait au départ de l’installer dans la cour de l’École militaire, à l’endroit où fut dégradé Alfred Dreyfus en 1895. Jack Lang, alors ministre de la Culture, donna son accord, mais le ministre de la Défense, Charles Hernu, s’y opposa, arguant du fait que la cour n’était pas accessible au public. François Mitterrand y était également hostile, estimant « qu’il fallait donner aux militaires un exemple, pas un remords ». La proposition de son installation place Dauphine, en face du Palais de justice où siégeait la Cour de cassation qui réhabilita Dreyfus en 1906, fut également rejetée. Ce monument fut finalement dressé place Pierre-Lafue, à l’angle de la rue Notre-Dame-des-Champs et du boulevard Raspail, à l’initiative de Jacques Chirac, maire de Paris, pour le centenaire de l’arrestation de Dreyfus. L’exemplaire du mahJ est un tirage en résine époxy déposé par le Centre national des arts plastiques.

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